vendredi 21 février 2014

Au suppositoire




















Quand j'invoquais les dieux du commerce pour savoir ou dont que je pourrais trouver un appareil de photo, chacun ici en se signant et se sauvant comme pour fuir un mauvais présage me montrait du doigt le suppositoire géant qui crée dans le paysage comme une proposition phallique un peu anguleuse, mais bon, on fait avec ce qu'on a.
C'est la "Gran Costanera", la plus haute tour d'Amérique latine jusqu'a ce que les voisins s'énervent et se décident à  une érection encore plus près du fiel.
J'y fus.
J'y trouvis un homme en chemise noire qui voulut absolument me faire comprendre combien j'étais chanceux de ne payer que 90 % d'un prix qui était certainement auparavant exorbitant, comme les yeux du loup quand une pèpète en collants noirs passe dans son champ de vision, dans les dessins animés de Tex Avery. Or je suis rétif à  l'idiome.





















Lui.

Bon.
J'm'en foutais moi de sa fausse ristourne. Je voulais vite sortir de cet enfer pour aller super vite photographier les aigles de Grapelli qui volent comme des vaches (= en bandes serrées) dans l'air limpide et suave santiaguien hyper vite.






















Un aigle de Grapelli


Juste en face, de l'autre côté du Mapocho, qui est à la limpidité ce que les CRS ukrainiens sont au sentiment d'humanité,





















La preuve.


il y avait du soleil. Avec dessous des créations grace à  la lumière.


Des oeufs de latinosaures.




















Des noeuds à  l'estomac



























Des zazards de la visualité géométrique céleste





















Des rondouillards bouddhoïdes protojoufflus



























Des humains unis par les liens de l'alliage des métaux







































Des roseaux qui plient mais ne rompointent





















Des grands zécarts zextrêmes






















Tout ceci surveillé de très près par un type rusé comme un jaguar. Il imite bien le type qui dort, non ?





















Ah, aussi, j'ai trouvé ca qui m'a écorché les boyaux du coeur :


























Parc des sculptures, rive droite du Mapocho, en face de Providencia.


Entretemps, des lambeaux de nuit avaient fini d'écrouler la lumiére des arriére-mondes. C'était bien.





1 commentaire:

  1. Hola Laurent, pas de français maintenant, estás en Chilito (Viva!).
    El pájaro en la foto (aigle de Grapelli) se llama Queltehue (kel-te-u-e), es bien celoso de sus nidos. Ojo piojo (expresión a aprender a usar en la capital y en provincia). Disfruta de los sitios bellos, evita los malls a toda costa. Te recomiendo ir al persa Bíobío, si quieres tener una dosis correcta de la compra venta de chucherías (otra palabra a aprender) a la chilena. No lleves mucha plata líquida ni te relajes mucho con la mochila, la mala gente dice que roban mucho (a mí nunca me han robado en el persa). Un abrazo grande a la distancia amigo. Bienvenido.

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