C´est de nouveau un des bouts du monde, un village de 600 habitants l´hiver avec beaucoup de visiteurs qui viennent faire de la montagne. C´est sans doute ce qui fait la différence avec El Calafate, les touristes ici sont forcément un peu sportifs... Et ça a un peu l´allure d´un village de montagne.
J´y suis resté trois nuits, au camping, en commençant par tester la tente dans la tempête, le vent menaçait de tout foutre en l´air.
Rencontré dans le bus Rick, un médecin hollandais qui travaillait sur une base militaire brittish en Allemagne, (si, ça se peut, les anglais évacuent en 2016). Le lendemain, on se retrouve par hasard sur un sentier, on prévoit de se retrouver dans un bar le soir.
La balade est superbe, la plus belle que j´ai faite jusqu´ici, avec en prime, le "carpintero gigante", le pic noir de montagne, dont j´ai pu voir un couple de près.
Le mâle. La femelle n´a pas la tête toute rouge.
Bon, le truc pointu, lá, c´est le Fitz Roy, la célebrité du coin, á vers 3400 mètres de culmine.
C´est d´ailleurs le but de la balade, que je mettrai un peu plus de 6 heures á boucler. Mes genoux s´en souviennent. Sur les conseils de français rencontrés à El Calafate (des profs de Toulouse qui n'avaient pris que leurs vacances d´hiver pour venir faire Santiago-Buenos Aires, en 13 jours... Et ils ont réussi à faire des choses vraiment sympas, notamment ici vers le grand sud. Je dis ça rapport á si il y en a qui réflechissent á venir traîner par lá á Pâques, il y a moyen de faire pas mal de choses...) je prends un itinéraire bis, qui commence pat une demi-heure de voiture (sur piste), et en stop (trois femmes russes qui font de la photo et s´arrêtent toutes les cinq minutes). Mais bon, ça valait la peine, pour monter, je suis tout seul dans la forêt enchantée, je fais une boucle et non pas un aller retour par le même sentier, et c´est muy.
Lá c´est moi. Encore une photo de Norvège.
A l´arrivée, encore un glacier qui se jette dans un lac, c´est lassant á la fin. On est content, y´a plus qu´á redescendre. C´est long. Muy et remuy.
Mon pote dutch, il a choisi de rallonger la sauce avec un sentier qui adjace bifurquament, il en a repris pour trois heures de plus. Bien mal que lui en prit. Il arrive en retard á notre rendez-vous, il est blême. On parle un petit quart d´heure, et voilá t-y pas qu´il fait une syncope. Je suis lá pour le retenir, il partait en arrière, je l´aide á s´allonger sur le banc, ça ressemble á une crise d´épilepsie. Vite, un docteur !
Aprés quelques minutes, il revient á lui, il boit beaucoup et ça va mieux. On remet le restau prévu au lendemain.
Le lendemain, nous serons trois á manger, mais ça, c´est une autre histoire...
Et une autre rencontre au camping, un couple de jeunes français partis pour un an, après avoir acheté une voiture á Buenos Aires (ils la revendront á la fin). Ils ont fait un séjour d´un mois en whoofing, du côté d ´El Bolson. Leur témoignage est motivant, je prends les coordonnées...
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