samedi 22 mars 2014

Punta Arenas, le pays du vent

Même que c'est peu de le dire, la tente a fait des bonds cette nuit, et il a fallu se lever pour raccrocher tout ça qui partait plus á vau qu'á l'au car il ne pleuvait pas.

J'ai trouvé une auberge sans prétention, mais d'un côté, elle fait bien. Rapport au rat que j'ai vu se réfugier sous la maison ce matin. Il y a bien des chiens et des chats ici, mais comme ils fraternisent, je me suis dit qu'ils devaient s´être faits potes avec les machins gris á moustaches.





















Pour trouver, c'est quand même pas compliqué, c'est lá oú y'a le plus d'ordures sur le trottoir.
Après, moi je dis, faut pas forcément jeter le bébé avec mémé dans le bain d'orties, que premièrement, c'est le moins cher de tout le far-sud, que y'a la cuisine oú on a des nouvelles du monde entier, beaucoup de cyclistes au long cours, sympas en plus.
Après, y'a pas forcément besoin d'un deuxièmemnt.





















Je partage avec les rats un goût pour ce genre d'endroit. J'aime la zone.

Et les maisons colorées et décaties...


















































































Bon, puis ce matin, je suis allé dans un musée de curés. Pas par amour des soutanes, mais parce que ça parlait des indiens qui vivaient lá, mais qui ont été minés par des experts. Il y avait aussi des bêtes empaillées.





















Ceci est supposé avoir été un puma. J'ai appris que les chiliens révèrent cette bestiole plus que tout. Et de fait, ils n'en mangent qu'á la Toussaint. Soit disant, c'est parce que comme les argentins ont le maté, comme truc qui les distingue, ils ne voulaient pas être en reste, et ils ont trouvé ça, les brochettes de puma. Mais comme ils sont plus modestes que les argentins, ils ne font ça qu'une fois par an, alors que les argentins, ils nous bassinent tout le temps avec leur paille en fer qui aspire un truc infect, sauf quand c'est bon.



























Le matin, quand il fait beau, souvent les gens s'ennuient, alors ils montent sur le mirador qui domine la ville, et ils regardent les rues et les toits, et quand ils en ont marre, c'est souvent l'heure de manger, ils redescendent.

Moi, j'ai exprimé l'idée que cette ville était pauvre, et que beaucoup de gens vivaient dans une promiscuité avec la misère (impression qu'on n'a pas aussi forte, á Ushuaia, par exemple), mais tout le monde n'est pas d'accord. Ils disent que c'est relatif. Alors bien sûr, moi, je ne suis pas allé en Bolivie.
 




















Il n'y personne sur les plages car le sable est radioactif. Seuls les enfants des crèches sont autorisés á venir y jouer, mais comme on est vendredi et qu'ils se sont massivement convertis á l'Islam récemment, c'est le jour de la prière, et il n'y a personne du tout.




















Le gouvernemet chilien impose un nouveau mode de construction. On autorise des armatures métalliques mais il est interdit de remplir les interstices des murs et du toit, pour éviter qu'elles ne donnent trop de prise au vent. Et c'est vrai que moi par exemple, on m'aurait dit : "Tu n'as le droit de mettre que les armatures de ta tente", hé bien, je n'aurais pas eu à me lever cette nuit pour raccrocher la toile.

Et enfin, un constat à deux balles, mais y'a des trucs pas chers qui valent quand même, une différence entre le Chili du sud et l'Argentine du sud, c'est que les conducteurs chiliens sont plus respectueux des piétons et s´arrêtent volontiers pour les laisser passer qund ils voient qu'ils veulent traverser. Que les argentins non.

Par contre, un truc radicalement identique entre les deux pays, c'est que quand je suis fatigué, je vais me coucher.

3 commentaires:

  1. Bonjour soy sorine me gusta tu fotos.Celles que j'ai préféré ce sont celles des montagnes et des glaciers mais aussi celles avec les phoques et les pingouins Maintenant c'est plus un maitre que j'ai devant moi mais Indiana Jones

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  2. C'est une nouvelle version: Indiana Jones au chili à la recherche de ses compagnons les rats!!! AFFAIRE A SUIVRE...Je suis de près votre périple. Aurevoir Indiana Pichot et j'attends le prochain épisode HASTA LUEGO.

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  3. Bon, voilà que j'ai de jeunes lecteurs à présent. Zut, je ne vais plus pouvoir écrire de grivoiseries... Faut que je surveille mon langage... Bises à Sorine.

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