vendredi 21 mars 2014

Ushuaia, au pays du vent

la première chose que je photographiai dans la ville du bout du monde, ce furent des fonctionnaires qui manifestaient pour obtenir une revalorisation salariale. Certains étaient en grêve depuis deux mois, et ils occupaient la rue principale (en coupant la circulation 24h/24, ce qui est gonflé, la rue San Martin, c'est leurs Champs Elysées).





































J'ai tout de suite bien aimé Ushu. D'abord par le petit stress des arrivées nocturnes quand on n'a rien réservé. Lá, le Routard, il est encore á la peine (faut dire, j'ai çui de 2013), avec des adresses périmées, des trucs qui ont déménagé, des bâtiments en réfection... Mais on apprend á se mettre en mode "patience" dans ces voyages, et puis que rien n'est jamais perdu, dans les situations les plus critiques, arrive toujours le truc positif inattendu qui permet de sortir de l'ornière. Ce soir lá, disons que ce serait un type en voiture avec sa fille, á qui je demande oú se trouve l'adresse marquée sur le papier, lá, qui m'explique d'abord que c'est plus lá l'auberge, et qui ajoute de suite "Montez, on vous emméne !".

Bref.

Le refuge du mochilero est un bon plan. La Gisèle, elle vous emmène d'une main experte et maternelle dans les couloirs de l'auberge et vous présente á tout le monde qui sont lá.





















La petite maison jaune au milieu, qui paye pas de mine...


Lá, y'a Jessica, qui fait une thèse pour finir en beauté son passage á l'ENS de Lyon, laquelle me présentera á David et Margot (elle est péruvienne), d'autres connaissances croisées dans les bus, et des fadas. Un du Mans (Benjamin) qui ne voyage qu'en stop et vit de ses témoignages sur son blog (les liens vers des grandes marques commerciales rapportent de l'argent).

partir-voyager.com 
bonjouramerique.com

et des seigneurs de la route, les cyclistes au long cours. Parmi eux, échoués dans notre chambre, Patrick et son frère, deux canadiens de Halifax, qui finissent ici leur virée de 20 mois, Alaska-Terre de Feu. Une histoire de fous.

Eux aussi ont un blog : offthegridbiking.tumblr.com

Ushuaia, c'est une vraie ville, pas comme Calafate oú il n'y a que des commerces. Ici, 100 000 personnes vivent á l'année. La ville est coincée entre mer et montagne,


























A chaque croisement, vous avez vers le bas de la pente la mer et le port,



























et vers le haut, la montagne.


et le port s'étend longuement au long du canal de Beagle (Ici, ce n'est pas le détroit de Magellan). Tout autour, il n'y a que quelques kms á faire pour se retrouver dans des espaces naturels superbes.

A part ça, on a trouvé le temps de traîner dans un parc naturel, de faire une mini croisière, et d'aller voir, malgré une tempête de neige, une superbe maison écologique...

Quelques photos en vrac...




































Dans cette cabane de jetée, on peut se faire apposer un tampon sur son passeport (pour dire que vous étiez vraiment au bout du monde, ce qui est idiot, sur une planète qui n'a pas de coins...)



























































Ici aussi, les murs parlent.
Si j'ai le temps, un jour, je vous ferai une petite sélection des graffittis les plus intéressants que j'ai conservés...











































Sea lions



















Pingouins de Magellan

















Prises de vue du bateau, avec l'appareil de Jessica (qui fait des panoramiques)




















Mi, David, Margot (elle est péruvienne) et Jessica.






















































Une maison á demi enterrée, autosuffisante en eau, en énergie, et qui ne rejette pas d'eau usée. Curieusement, ce type de construction n'a pas encore été autorisée dans la région. Alors qu'on voit absolument de tout dans l'urbanisme...

Quand on vous dit qu'il neigeait...

























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