lundi 21 avril 2014

Iguazu

Peu de temps après que nous arrivâmes dans les environs d'Iguazu, nous nous sentâmes pénétrés d'une ambiance sub tropicale jusu'à l'os. Les routes qui permettent de monter dans cette corne de l'Argentine finissent en pistes terreuses, rouges de latérite, qu'ils disent pour faire leurs intéressants.
Pis moite avec ça, fini l'automne des Bons Airs, v`là les chemises qui collent à la peau. On joue trop vite une carte du Routard, adresse annoncée comme la plus économique du bled, visiblement, les prix ont monté depuis le passage des Brouteurs. Mais bon, bien quand même, avec fleurs de bananiers, colibris fugaces et piaule indépendante au fond du jardin charmant.








































Mais trêve d'égarements, on n'est pas venus là pour ça, mais pour voir tomber l'eau...
Et là, on a quand même été soufflés. C'est vraiment un grand spectacle. On l'a fait en deux fois, graduellement, en commençant par le côté brésilien, balade plus courte, et on aborde les chutes par le haut. Un peu moins spectaculaire, mais à Iguaçu, il n'y a pas que les cataractes, il y a le contexte naturel, la forêt autour, avec ses plantes et ses bestioles. Ce sont les coatis qui nous accueillent en premier. Je ne les avais jamais vus qu'en photros, sur les images que je collectionnais gamin. Ils ont l'air facétieux avec leur nez fouineur, mais faut pas trop s'approcher, ça peut griffer sévèrement (rasguñar, un verbe qu'on s'est plu ensuite à "réempoyer" en toute circonstance avec Olivier *)



















































Vous connaissez la différence entre un crocodile et un alligator ?
Ici, un yacare (caïman ?)




















Le front de chutes s'étend sur plusieurs kilomètres. Quand on s'approche, le bruit ressemble à un grondement fait d'explosions sourdes, les paquets d'eau éclatent littéralement en bas. Il y a un souffle terrible et on prend fréquemment la douche dans les embruns féroces. Dès que le soleil paraît, des arcs-en-ciel se forment sans demander à personne.



















































Hum, y'a bon, l'eau fraîche, pour les appareils photos...




















Puis, comme ils aiment à faire les choses bien, ils nous ont programmé un super orage en soirée, pour faire voir qu'ils en avaient encore sous la pédale, en matière d'eau qui dégouline...




Par exemple : "Ça commence à m' rasgougner le trognon, c't'histoire !"

"Qui peu embrasse trop rasgougne !"



1 commentaire:

  1. est ce que tu pourras prendre en photo une salamandre, j'en ai besoin pour faire un dessin, celle de Gaudi du park guell était bien là, mais il eut fallu que j'esrascougnasse le paquet de touristes agglutinés dessus, dessous, sur les côtés, en haut en bas, à droite à gauche, chépas leurs photos vont contenir au moins 50 visages inconnus… je veux une salamandre solitaire et jolie stp… Laurence

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