dimanche 6 avril 2014

Musique

Quelques pistes à explorer pendant vos longues soirées de printemps, au coin du feu de l'internet... Vous allez sur grooveshark, vous proposez un de ces noms qui suivent, cela vous établit une liste de titres variée issue de différents albums, vous cliquez sur "Ecouter tout" et si vous tombez sur une pépite, vous faites signe à tout le monde en mettant un commentaire enthousiaste ci-dessous !

Ce sont des propositions récupérées auprès d'amis de rencontre.

De la part de Mathias, jeune Santiagonais, des références chiliennes exclusivement :

- Los Tres
- Los Bunkers
- Gepe
- Manuel Garcia
- Los Jaivas
- Inti Illimani
- Nano Stern
- Los Prisioneros
- La Ley
- Ases Falsos
- Illapu
+
- Evelyn Cornejo
- Anita Tijoux
- Congreso
- Chico Trujillo
- Jorge Drexler (Chercher "12 secundos de oscuridad")
(Complété après la soirée de Santiago...)


De la part de Marcio, jeune brésilien de Rio, des pistes de son pays :

- Caetano Veloso
- Marcelo D2
- O Rappa (Band)
- Chico Cesar et Nacao Zumbi band (Nacao avce c cédille...)
- Seu Jorge
- Chico Buarque
- Maria Rita
- Roberta Sa'
- Paula Lima
- Luciana Melo
- Rita Lee
- Ultraje A Rigor
- Legiao Urbana
- Lenine
- Zeca Balero


De la part de Tim et Tina, deux jeunes belges des Flandres, des réf. internationales :

- Ben Howard
- Jake Bugg
- Xavier Rudd
- Matisyahu
- Skunk Anansie


Pour des pistes argentines, faudra attendre que j'y a traîné un poco mas...

Mais Maria, de Buenos Aires, va bientôt voir un concert de Indio Solari

Et, tiens, par hasard, dans l'édition Internet du Monde, un autre chanteur argentin : Melingo...




Melingo, le chanteur argentin présente son dernier album au Festival Banlieues bleues à Saint-Denis.
Melingo, le chanteur argentin présente son dernier album au Festival Banlieues bleues à Saint-Denis. | Alfredo Srur

Le maté a des vertus antioxydantes et stimule le système nerveux central – entre autres bienfaits. Melingo apprécie. Il ne se sépare jamais de sa petite calebasse remplie de cette infusion largement consommée en Argentine. Après un après-midi de répétition pour préparer son concert au festival Banlieues bleues, le 9 avril, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le maté, c'est sa détente, l'allié nécessaire pour parler, installé dans le hall d'un hôtel parisien, de son nouvel album, Linyera.
« Ce mot signifie vagabond. C'est du lunfardo », l'argot des rues de Buenos Aires, inventé à la fin du XIXe siècle par les taulards pour communiquer entre eux sans que les gardiens mettent le nez dans leurs conversations. Un mot qui va comme un gant à cette voix rêche de couche-tard, à ce visage ombré d'une barbe de trois ou quatre jours. « J'aime être un peu perdu, ne pas savoir où je suis », dit-il. Tout est possible, alors, poursuit-il : « Sur le chemin, on fait des rencontres. » Réelles ou dans les livres.
Melingo est né à Buenos Aires en 1957. Il a rencontré l'opéra (à travers les goûts de son père), le rock (ce sera sa première carrière), le tango. Et puis, au fil de la vie, la poésie. Pour ce nouvel album, magnifiquement singulier, les poètes aspirés et inspirants s'appellent Garcia Lorca, Violeta Parra, Atahualpa Yupanqui… « C'est leur musicalité qui les ramène dans ma mémoire. » Il invente lui-même sa poésie propre – suggérée par la nuit, entre autres. « Je veux que la nuit dure une vie et que la vie dure une chanson », écrit le chanteur dans La Noche, l'un des titres de Linyera. « Le tango, c'est un vagabond qui cherche un lieu où vivre », ajoute Melingo.
CHOEURS FANTOMATIQUES
Nomade, libre, ainsi va le tango qu'il s'invente, recréé, libéré des codes, détourné vers des atmosphères cinématographiques entre chien et loup, traversées de choeurs fantomatiques, d'allusions au jazz, au Brésil, au rock.« Mon intention est d'enrichir le tango. De le rendre perméable à des influences. Il est fait de différentes influences de toute façon. Le tango doit être un déclencheur d'images, susciter des questions », commente-t-il.
Il a en horreur les vidéo-clips. Indansable, parfois, le tango débridé de Melingo ? Il s'en contrefiche. « C'est le problème des danseurs, pas le mien. Le vrai danseur de tango sait écouter et improviser des pas. » A bon entendeur, salut.

Linyera, de Melingo. 1CD World Village/Harmonia Mundi.

En concert le 9 avril à 20 h 30 au Théâtre Gérard-Philipe, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), dans le cadre du festival Banlieues bleues, et le 10 avril  à 20 h 30, à Rouen, au Hangar 23.

2 commentaires:

  1. bon ben j'ai commencé par le premier de la liste Los tres, un amor violento, écoute, c'est pas mal du tout, je continuerai ces découvertes musicales.

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  2. Finalement, la musique brésilienne, c'est quand même pas mal : GEPE http://grooveshark.com/#!/gepe "por la ventana" par exemple.

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