jeudi 10 avril 2014

Pour compléter mon propos trop rapide

sur la population chilienne, il est clair qu'il existe un grand écart de niveau de vie entre Santiago, et la province. Après avoir bourlingué dans le sud, cela saute aux yeux en rentrant dans la capitale. Si les fameuses nouvelles classes moyennes sont apparues ces dernières années, c'est surtout ici que c'est visible. On en a un peu parlé avec Emmanuelle qui travaille sur le sujet à l'université (c'est également un sujet qu'étudie Vicente, qui a fait paraître un article à ce propos dans le Monde Diplomatique, édition chilienne, récemment). Le taux de pauvreté (selon les critères internationaux) aurait spectaculairement baissé ces dernières années, mais encore une fois, de toute évidence, il y a une grande disparité selon les lieux. Comme à Santiago habite plus du tiers de la population totale chilienne, (6.7 millions sur 17.6 millions de chiliens), cela fait des groupes importants de personnes possiblement concernées par l'embellie économique (la ville génère 45 % du PIB du pays). A noter que Valparaiso et Concepcion, sont des villes aussi importantes, proches du million d'habitants (on parle des agglomérations, incluant par exemple Viña Del Mar dans Valparaiso). Et justement, Viña Del Mar semble être un lieu de résidence assez bourgeois, où le niveau de vie serait assez élevé, en opposition à Valparaiso, restée ville portuaire et ouvrière. Il y a d'autres lieux qui font exception et semblent tirer également leur épingle du jeu. A l'instar de Pucon, qui joue à fond la carte du tourisme...




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