jeudi 3 avril 2014

L'avantage d'avoir du temps devant soi,

c'est que quand on se plait vraiment quelque part, on peut s'y attarder.
Pucon, c'est une petite bourgade charmante de villégiature mais pas seulement pour les étrangers de passage, c'est un lieu de vacances familiales, ce qui la rend fort plus sympathique.
Mais c'est vrai qu'on se sent bien ici, chez Monica. Le couple brésisien est parti , mais les belges sont encore là, ils retentent l'ascension du volcan Villarica, annulée hier pour cause de mauvais temps (c'est la CONAF, l'agence nationale qui gère les parcs, qui décide si les groupes peuvent monter ou pas).
J'étais pour ma part parti ces deux derniers jours dans le parc Huerquehue. La motivation pour l'aller, c'était des thermes, dans la vallée qu'on rejoint à l'autre bout du parc. 10 heures de traversée annoncées par les gardes du parc, mais on est habitué à leurs exagérations marseillaises, on peut le faire en 7h30.
Monica m'avait dit qu'il y aurait de la neige sur le chemin. Je lui avais répondu que ça m'étonnerait bien. J'ai donc été bien étonné.




















Du reste, on voyait bien qu'il avait neigé en altitude, les jours derniers, en partant le matin... C'est la première fois qu'apparaissait le volcan dans la paysage.



























Pendant deux jours, j'ai marché seul dans le parc. D'abord, ce sont des lacs qui se succèdent.


























































Un peu plus loin, c'est plus sec, on est dans une forme d'alpage avec des arbres dont la silhouette nous est peu familière...




































C'est le fameux araucaria, conifère endémique du Chili, qui pousse très lentement, peut atteindre 50 mètres de haut et vivre 1000 ans. Ses pignes se cuisinent (à l'eau seulement, dit Monica)...



















(photo récupérée)

Au t(h)erme de la journée.


























C'est un ruisseau d'eau très chaude, de 50 mètres de long, où ont été aménagées des vasques. La première est brûlante, la seconde est trop chaude et la troisième limite du supportable, mais lassé comme j'étais, ça soulagit bien les pattes et les genoux qui ne rigolaient plus du tout.



























Sur le chemin du retour.



































Nan ! J'préfère marcher tout seul !



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