samedi 17 mai 2014

Mais entretemps...



le lecteur qui ne se laisse nullement bercer par le temps qui passe comme une vache, * aura perçu qu’on l’avait floué dans la somme d’épisodes vécus trépidemment par votre narrateur, á savoir qu’entre la visite d’une mission jésuitique chez l’Ignace et le séjour á la noix chez les Bolsotiques,  il y eut :

- Une équipée sauvage moins rocam que bolesque á travers des territoires infestés de paraguyens dans des transports très au dessous du commun, pour mirer une autre excavation du passé,  presque seuls, avec le silence en bandoulière et mon collègue et néanmoins ami á quelques encablures. Mission jésuitique de Trinidad, près de la ville paraguyenne d’Encarnación.















 































 



















- Après un repassage sans faux pli á Posadas,








































traversité jusque Salta, oú des collègues bien remontés (on est au nord) nous attendaient pour nous montrer leur courroux et leurs cheveux noirs. Déjá, ils gagnent une misère, comme aux cartes quand on n’a pas d’atout,  mais de surplus, ils subissent une inflation galopante comme une vache * qui les apauvrit comme si y’avait besoin et leur broute les choux gras. Woodstock place centrale et défilés en pagaille gaie.




































Parenthèse obscurantiste : observée du bus, une procession religieuse avec chariots et gauchos à cheval... 


































































Les enseignants de Salta font dans le multipolylinglotisme.

 


















-  Un passage dans la cathédrale de Salta, oú nous dégustâmes quelques pâtenôtres de saison, sur lesquels, sans la connexion avec le bon dieu des réseaux, on ne saurait coller correctement les circonflexes, en ricanant de leurs inscriptions fragmentaires moquistes de Sa grasse, faudrait savoir si on lui lèche les panards ou si on se fout de sa gueule, ou alors les deux,





































sans compter qu’á deux jets de grenades lacrymogènes de lá, dans un parc tout ce qu’il y a de public, figuraient des symboles de la vie dans le péché, c’est á dire heureuse, enfin, après deux mille ans de leurs conneries comme des vaches. **




































 



















Place forte maya à Tilcara.




















De curieuses effigies sur le toit des maisons...

- Puis le spectacle mirifiant des rochers multicolores de la quebrada de Humahuaca, á vos souhaits.  





































 


































 





























- Un dépassement d’honoraires de l’altimètre en ticheurte et de toute simplicité. Col de Potrerillos.

 

















- Des étendues salées sans cochonnerie, ce qui équivaut un paradoxe car d’un blanc á couper au couteau.  Salinas Grandes. 

































- Un arrêt dans une gargote á conserver au Panthéon , s’il s’en trouvait pour ranger  les os des gargotes, oú fûmes servis d’un bife de lama pour une bouchée de pan, con el vino, mémorisable.




















- Des compliments aux piments que l’on vit á Catchi.



















- Un adieu provisoire,


























et quelques autres entrevagues dans un Salta zébré de manifestants divers, mais l’automne se fait tard, en solo qui plus est.


* Dans ce cas, puis dans ce recas, traduire “comme une vache” par “vite”, bien que la pansue bovine soit peu appropriée pour figurer l’idée de vitesse.

** Lá, on ne peut pas traduire par “vite” , le lecteur choisira lui même, assongré, de qué qui va.

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