Pas un qui devine pourquoi j’ai pu me sentir
ici, dans la chacra portes ouvertes comme Jèrôme de Aguilar, cité
dans la fameuse évocation de la conquête du Mexique par Cortès
et ses conquistapettes, écrite par Bartolomé Diaz, qui fit donc partie lui
aussi de l‘expédition “victorieuse“, plus en tout cas que celle qui précéda,
huit ans auparavant et qui fut exterminée par les Aztéques* sauf deux qui ne
surent jamais pourquoi, dont le fameux Jérôme qui put adopter le mode de vie
des natifs, apprendre leur langue et être séduit par leur culture au point de
ne plus souhaiter du tout revoir quiconque de sa douce patrie jusqu’á ce que le
gros et perfide Cortès le retrouve dans son pueblo d’indiens et l’utilise
comme interprète
avec les caciques locaux jusqu'au grand Montezuma, qu’il roulera dans la farine
puis dans la poussière, ce dernier ayant fini mortellement blessé
comme on dit dans les journaux, mais á l’époque y’en avait pas, on est au 16ème
siècle,
par un vulgaire jet de pierre tout bête, tu parles d’un trépas ridicule pour un
empereur, et lá ce qui est rigolo, c’est que le Jérôme, c’est une thèse
défendue par Carlos Fuentes dans un livre en bilingue qu’Olivier m’a apporté,
qui s’appelle “les deux rives”, “las dos orillas” dans l’idiome, il aurait fait
son possible lors des traductions d’entretiens de Cortès avec les
indigents sans-gêne pour tenter d’avertir ces derniers du danger, voire tromper
ouvertement celui qui, poussé par une immense cupidité et la soif de gloriole
apportait le cheval, la peste, le choléra, et c’est pour ça
que j’ai pu me sentir á certains moments comme le Jérôme, perdu dans sa tribu á
essayer de comprendre les us, la langue des sauvages, et séduit par leurs
moeurs, craignant de rencontrer des compatriotes si triotes il y a, c’était
quand même pas bien difficile, mais puisque je vois que vous aimez les
devinettes même si vous êtes mauvais, je vous en propose une plus facile :
¿ Quien podrá saber porque aveces me siento,
juntando las hojas, como Andy Goldworthy ?
* On peut dire qu'ils n'étaient pas tendres (gag).
On peut même dire qu'ils étaient saignants (regag).
On peut même dire qu'ils étaient saignants (regag).
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